Nous avons rencontré Moïra pour vous. Voici en exclusivité la conversation que nous avons eue avec elle :

Avigora | De quelle façon votre don s’est-il manifesté la première fois ?

Moïra | Depuis des années, ce don était latent. Il était là mais ne s’était pas encore totalement révélé. C’est malheureusement à la mort de mon mari qu’il s’est pleinement manifesté…

Avigora | Pouvez-vous prévoir les moments où les flashs arrivent ?

Moïra | Non, pas tellement. Cela dépend de la personne que j’ai en face de moi ou au téléphone. Ce n’est pas spécialement possible.

Avigora | Utilisez-vous des supports lors de vos consultations ?

Moïra | Oui, ça m’arrive. Une fois encore, cela dépend de la personne avec qui je suis et de son intérêt pour la voyance. Je me sers plus de ma médiumnité que de supports, cependant lorsque les consultations sont longues, je commence sans support et je termine avec un, surtout s’ils ont besoin de plus de précisions.

Avigora | Avez-vous des conseils à donner pour préparer une bonne consultation avec vous ?

Moïra | En général, si je sens que le consultant est entrain de boire un café, de fumer une cigarette, qu’il est entrain de marche ou même qu’il est plié dans un fauteuil, je lui demande d’arrêter, de bien s’installer, de poser leurs pieds par terre et de se concentrer en leur expliquant que ça va moins bien se passer dans le cas contraire.

Avigora | Avez-vous déjà réalisé des choses extraordinaires ?

Moïra | Très prétentieusement, je dirais que le métier que je pratique est déjà extraordinaire. Ce que je trouve extraordinaire, c’est lorsque j’entends les gens me dire que je leur ai fait du bien, qu’ils ont compris et que ça leur permet d’avancer. Répondre à cette question, serait même un peu prétentieux ! Je suis là pour faire du bien avant tout. Chaque appel d’un consultant est un cadeau. Quand les consultations se passent bien et que les gens vous rappellent, personnellement, je trouve ça extraordinaire.

Avigora | Il arrive parfois que certaines personnes soient déçues après une consultation, à quoi l'attribuez-vous et vous arrive-t-il de vous tromper ?

Moïra | Évidemment, il y a des gens déçus car ce qu’on a vu n’arrive pas en temps et en heure comme on l’avait pensé. Si ces personnes me recontactent en râlant parce qu’une chose devait se produire et qu’elle ne s’est pas passée, j’essaie toujours de remettre dans le contexte et de voir pourquoi ça n’a pas avancé. On a beau avoir la voyance comme aide, si on ne fait rien, si on ne pose pas d’acte pour que les choses bougent, c’est sûr que ça ne fonctionnera pas. Je tente toujours de trouver une explication. Il n’y en a pas toujours. Je suis désolée que les consultants soient déçus mais j’essaie de leur expliquer pourquoi ils le sont.
Bien sûr, je peux me tromper. La personne qui m’a formé aux soins énergétiques et au coaching, m’a toujours dit que même les plus grands pouvaient se tromper. Je me trompe rarement mais lorsque cela arrive, ça me désole, ça me démolit.

Avigora | Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?

Moïra | Ce que j’aime le plus, c’est lorsqu’un consultant rigole et comprend ce que je lui dit, quand la consultation se passe totalement dans la fluidité, que c’est léger, que ça m’amène dans quelque chose que je ne comprends pas. Ça, j’adore.

Avigora | Pouvez-vous faire des « auto-prédictions » ?

Moïra | Et oui, hélas…!

Avigora | Que pensent vos proches de votre activité ? Pouvez-vous exercer votre don sur eux ?

Moïra | Mes proches aiment ce que je fais, ce que je suis. Mes enfants sont nés « dedans », ils ont grandi avec puisque j’ai toujours fait ce métier là. Mes ami(e)s très proches ne se posent même pas la question. Je suis comme ça, on fait avec. Parfois en rigolant, on me demande ce qu’il va se passer, mais je ne l’utilise pas. Je ne vis pas cela dans le groupe au sein duquel je suis. C’est une chose qui est acquise. Les gens que j’aime et qui me suivent depuis longtemps me connaissent comme ça, donc ils ne se posent pas la question. Je suis voyante, je vis de ça, et voilà. Mes enfants ont été éduqués avec le rythme de ce métier, les rendez-vous à la maison, le téléphone qui sonne. Maman est voyante et personne ne s’est jamais posé la question. C’est parfois dérangeant, il y a des jours où on est très bien, d’autres beaucoup moins, c’est une question d’énergie, c ‘est un peu compliqué, mais j’ai la chance que tout le monde accepte. Je peux utiliser mon don sur eux. Je sais quand mes enfants n’ont pas passé une bonne journée, je sais quand il y a un plantage à un contrôle, malheureusement pour eux ! Hélas, oui, je peux et c’est éprouvant pour eux.

Avigora | Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?

Moïra | Le matin je me lève très tôt. Je fais ce que j’ai à faire dans ma maison puis j’organise ma journée sur le plan personnel. Ensuite, je fais une séance de méditation, je passe par l’église et j’allume un cierge. Dès que je m’en sens, je me mets à faire des voyances.

Avigora | À part la voyance, quelles sont vos autres passions dans la vie ?

Moïra | Je peins. Beaucoup. Je fais des soins énergétiques et du coaching et ça, c’est passionnant. Je m’en sers d’ailleurs lors de mes consultations. Les consultants prennent parfois la voyance comme prétexte alors qu’ils ont en fait besoin de se confier. Le coaching m’aide énormément là-dessus. Les soins énergétiques également. 

Avigora | Si vous n’étiez pas voyante, que feriez-vous ?

Moïra | Je n’en sais rien ! Il y a tellement de choses qui me plairaient ! J’aimerai avoir le talent d’être écrivain. En vieillissant, j’aimerai jardiner, faire pousser des herbes aromatiques et me mettre avec quelqu’un qui guérit par exemple. Pas besoin de gagner d’argent pour être heureux, hélas dans le monde dans lequel on est, c’est indispensable...

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